A l’origine du monde, et je ne vous parle pas du tableau de Gustave Courbet ou le film de Laurent Lafitte, à l’origine du monde il y avait…. En fait on ne sait pas. La théorie du Big Bang originel est quelquefois remise en doute par les scientifiques. Mais ce qui est indéniable c’est que nous appartenons à un système composé de planètes et d’étoiles, que cet univers est en mouvement et traversé de moments de calme comme de grandes explosions. Ce qui est plutôt rassurant au regard des événements que nous vivons.
Car nous sommes toujours là, infiniment petits face à cette immensité cosmique, mais nous appartenons à ce grand tout et à notre échelle microscopique nous vivons aussi des trous noirs et des supernovas semblables aux révolutions stellaires.
C’est peut être pour cela que de nombreux joailliers s’inspirent des modèles cosmologiques et sertissent des météorites dans leurs bijoux. En effet la joaillerie est non seulement un art complet, du dessin à la réalisation joaillière, baigné de sciences, de la réfraction de la lumière à l’origine des pierres, mais également le témoin de la créativité qui relie l’humain aux conditions de la société. Alors dans notre époque troublée, se recentrer sur nos racines au-delà des temps, semble une démarche logique qui influence les créateurs.
D’autant que cette étude de l’univers nous renseigne sur nous même à travers les éléments qui compose notre être, notre monde et les matières de la joaillerie.
- L’hydrogène et l’hélium essentiels à la vie sont façonnés par la nucléo-synthèse primordiale.
- Le carbone, l’azote et l’hydrogène qui nous constituent sont formés au cœur des étoiles
- Et quand les rayons cosmiques les percutent ils créent dans le vide interstellaire le lithium, le bérylium et le bore.
- Le platine, atome lourd, est généré par les supernovas comme le chlore, le calcium et le potassium.
- Et l’or résulte de la collision des étoiles à neutrons.
Et comme l’univers vit, ces phénomènes cosmiques continuent de se produire à un rythme galactique. Alors quelquefois, un objet d’origine extraterrestre, traverse l’atmosphère, résiste à l’impact comme à la traversée sans perdre toute sa masse et s’écrase sans être totalement volatilisé. Ce sont les météorites. Elles viennent des astéroïdes, de la lune, de Mars, … Beaucoup s’enfoncent dans les mers car notre planète bleue en est couverte et quelques unes atterrissent dans le désert où des passionnés, les chasseurs de météorites, vont à leur découverte.
Chacune à sa composition et sa beauté qui intrigue les scientifiques et séduit les joailliers. Celles avec du fer et du nickel ont une couleur grise satinée griffée de gravures géométriques et sont extrêmement dures, les fraises des joailliers s’y brisent. Et au contraire les Pallasites composées d’olivine, comme les péridots, forment avec le nickel un véritable vitrail façonné par le ciel, pour lequel un grand savoir-faire joaillier est essentiel pour les sertir sans les briser.
Alors aujourd’hui j’ai choisi de vous parler des bracelets de Spacefox, une jeune marque, qui a décidé d’offrir à chacun d’entre nous la possibilité de porter au poignet un bout de l’histoire du monde, un fragment de poussière d’étoiles. Je précise que cette émission n’est pas un partenariat, j’ai été séduite par leur démarche qui allie la recherche pointue des météorites, leur volonté de garantir grâce à l’expertise de Luc Labenne et l’utilisation inédite de la technologie NFT, la réalisation complètement made in France et bien sûr l’association avec le designer joaillier de talent Pierre-Aymeric Ledoux.
Alors je vous propose d’entendre tout d’abord Joë Boivin, le Directeur Général de SpaceFox.
Puis, je suis sure que vous êtes curieux de connaitre la naissance de l’inspiration joaillière du designer Pierre-Aymeric Ledoux.
La première édition des bracelets Collision de Spacefox est déjà épuisée mais vous pouvez les trouver sur Instagram pour une nouvelle précommande.