Bienvenue dans cette 4e saison du podcast thématique il était une fois le bijou consacré aux joailliers du rap.
Vous allez me dire, le rap est le contraire de la culture joaillière. C’est l’antre de l’outrance, l’apologie du cliquant, l’épitomé du mauvais gout, à coup de dollars revendiqués et d’un ruissellement de diamants arrogamment affichés dont le dernier à défrayer la chronique est le diamants rose à 24 millions de dollars que Lil Uzi Vert s’est incrusté directement au milieu du front.
Mais le rap a sa place comme mouvement culturel et ses joyaux appartiennent indubitablement à l’histoire du bijou et du luxe. La Maison Sotheby’s a d’ailleurs créé un département dédié où la couronne en plastique de Notorious Big a explosé les enchères en atteignant 600 000 dollars.
Alors je suis allée à la rencontre de joailliers du rap et je vous propose en 7 épisodes de découvrir ce qu’ils créent, des blases précieux aux joyaux animés d’aujourd’hui, des grillz aux nouveaux codes du luxe façon hip hop et de terminer par une mise en perspective pour comprendre comment ces curieux bijoux écrivent une nouvelle page de l’histoire de la joaillerie.
Et dans ce monde aussi, le savoir faire joaillier français est plébiscité. Dans l’épisode 1 nous avions écouté Béa Aka Anjuna, une joaillière, une pionnière, la première à avoir créé des bijoux pour le rap en France.
Dans ce 2e épisode je vous propose de découvrir un autre pan de cet univers, le témoignage d’un joaillier qui n’a pas souhaité donner son identité parce qu’il a quitté ce monde pour réaliser son rêve de travailler maintenant pour la place Vendôme. Il raconte ce côté sombre une plongée dans le dark side du rap game façon bijou.